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Les relations humaines : l'amitié nous
aide à rester en santé
La plupart des gens savent qu'une bonne alimentation, de l'exercice
et des visites médicales régulières sont d'excellents moyens de
s'assurer une bonne santé. Mais saviez-vous que l'amitié est tout
aussi importante ? Des statistiques démontrent que les gens qui
ont de bonnes relations humaines ont une incidence moins élevée
de cancers, de congestions cérébrales, de maladies cardiaques
et d'affections circulatoires. Ils vivent plus longtemps aussi.
«Je m'entends bien avec la plupart des gens, direz-vous. Mais
si quelqu'un ne m'aime pas, je n'y peux rien. Je suis ce que je
suis, c'est tout !» Il existe malgré tout des aptitudes et des
stratégies qui permettent d'améliorer qualité de vos relations,
tout comme l'exercice approprié et une alimentation équilibrée
peuvent améliorer votre santé physique.
Nous ressentons ce que nous montrons
Tout le monde sait que ce que nous ressentons transparaît dans
l'expression du visage et dans l'allure générale. Lorsque nous
sommes heureux, nous sourions et nous avons la démarche pleine
d'entrain. Lorsque nous sommes tristes, nous fronçons les sourcils
et nous nous traînons toute la journée. Dernièrement, des recherches
fascinantes ont démontré que l'inverse est vrai aussi. Selon Paul
Ekman, professeur de psychologie à l'Université de Californie,
le fait de sourire et de rire actionne des processus physiques
qui produisent un sentiment de bien-être. Une allure positive
a tendance à produire une attitude positive. Le professeur Ekman
en conclut que nous ressentons souvent ce que nous exprimons par
le visage et par la posture. La prochaine fois que vous vous sentirez
à plat, essayez ceci : redressez-vous, repoussez vos épaules en
arrière, respirez à fond et souriez. Vous remarquerez une amélioration
rapide de votre état d'esprit. Pourquoi ? Parce que votre cerveau
reçoit de votre corps des messages qui lui disent : «Je me sens
en pleine forme !» Si vous vous trouvez en situation de conflit
avec un membre de votre famille ou avec un collègue de travail,
ou dans une situation éprouvante telle qu'une entrevue d'emploi,
rappelez-vous qu'une mine souriante et une attitude corporelle
positive peuvent faire beaucoup pour alléger une situation difficile.
Le sourire aidera à persuader la personne qui vous fait face et
il vous fera également changer d'attitude.
Changer de perspective
Dans l'évaluation ou l'interprétation des situations ou des comportements,
il faut tenir compte de l'importance du point de vue. Les événements
n'ont de sens que dans le cadre où ils sont perçus. Autrement
dit, si nous regardons la même situation d'un point de vue différent,
nous pouvons changer les réactions qu'elle suscite. Par exemple,
pensez à un événement de votre vie qui a eu l'air d'un échec ou
d'une déception sur le moment, mais qui a fini par tourner en
réussite pour vous. Il s'agit peut-être d'un emploi que vous avez
sollicité sans succès, ce qui vous a permis de trouver un autre
emploi beaucoup plus intéressant ! Beaucoup de choses qui semblent
défavorables peuvent en réalité être interprétées d'une façon
positive si nous changeons de perspective.
Votre réseau de soutien
Vos proches constituent ce que les scientifiques appellent votre
réseau de soutien social. Différentes personnes qui font partie
de votre réseau répondent à des besoins différents. En général,
leurs contributions entrent dans une des catégories suivantes
:
- Conseils ou renseignements
- Aide matérielle
- Soutien affectif
- Compagnie
La constitution et l'entretien d'un réseau de soutien social exige
une compréhension de vos propres valeurs - de ce qui vous importe
dans la vie. Les personnes qui font partie d'un groupe de soutien
positif devraient partager ces valeurs ou tout au moins ne pas
les contredire. Lorsqu'un membre de votre groupe fait quelque
chose que vous désapprouvez, demandez-vous bien : «La chose que
mon ami a faite, est-ce vraiment une faute, c'est-à-dire une violation
de ses valeurs et des miennes - ou serait-ce plutôt une simple
différence d'approche par rapport à ce que j'aurais fait moi-même
?» Il n'est pas nécessaire que vos amis aient des croyances ou
des convictions identiques aux vôtres. Il arrive souvent que les
gens acceptent de ne pas se tenir rigueur ou de faire un compromis.
Toutefois, les membres d'un groupe formant un appui positif ont
généralement des normes communes qui tendent à encourager et à
soutenir la sympathie, la communication et le contrôle du stress.
Les normes d'un groupe constituent un ensemble de règles, explicites
ou non, qui déterminent le comportement de ses membres. Un groupe
doté de sympathie se préoccupera d'un membre qui semble troublé.
Un groupe qui attache beaucoup d'importance à la communication
va s'assurer que chaque membre connaît l'appréciation qu'on lui
porte. Un groupe qui possède de bonnes normes de contrôle du stress
fixera ses priorités, concentrera ses efforts et fera face au
stress d'une manière détendue et constructive.
Constituer un réseau de soutien
Supposons que vous êtes un nouveau venu dans la ville ou que vous
venez de commencer un nouvel emploi. Il vous manque donc un réseau
de soutien. Comment fait-on pour cultiver des contacts ? Voici
cinq suggestions :
- Donnez librement de votre temps et de votre attention. Tout
le monde apprécie une oreille sympathique.
- Organisez des repas spéciaux. Invitez des voisins ou des
collègues qui vivent seuls.
- Achetez un animal domestique. Le fait de se promener est
un excellent moyen de sortir dans le voisinage et de rencontrer
du monde.
- Adhérez à un club ou groupe qui fait des activités qui vous
intéressent. En faisant ainsi, vous entrerez en contact avec
des gens qui ont des intérêts semblables aux vôtres.
- Faites du bénévolat pour un organisme qui en a besoin.
Le premier groupe de soutien est la famille. Pourtant, il arrive
souvent que nous communiquions mal avec ceux qui nous sont chers.
Voici quelques conseils pratiques :
- Soyez présent. Passez du temps avec votre famille.
- Créez du temps. Mettez de côté une période spéciale chaque
jour pour vous détendre et bavarder.
- Montrez de l'intérêt. Écoutez et soutenez vos enfants et
votre conjoint.
- Évitez de juger. Tant qu'ils ne se font aucun mal, il n'est
peut-être pas nécessaire d'approuver la musique, le mode vestimentaire
ou les coiffures de vos enfants.
- Faites des choses ensemble. Partagez des intérêts communs
de travail et de loisirs.
- Montrez de la considération. Tous les membres de la famille
sont des individus ayant leurs propres goûts et opinions.
Être un bon ami
Une bonne amitié est importante tant dans le cercle familial qu'à
l'extérieur du foyer. Si vous agissez en ami, on en fera de même
avec vous. Voici huit règles simples qu'un bon ami devrait mettre
en pratique :
- Tenez vos promesses, même pour des choses qui semblent peu
importantes. Ce qui est banal pour vous peut être important
pour quelqu'un d'autre.
- Accordez aux autres leurs moments de gloire. Lorsque c'est
le tour d'un autre de recevoir des louanges, applaudissez
chaleureusement.
- Lorsque vos amis ont la parole, donnez-leur toute votre attention.
Essayez de bien donner ce qu'ils cherchent, que ce soit des
conseils, de l'aide ou du réconfort.
- Soyez honnête, mais en ayant du tact. Offrez des critiques
uniquement lorsqu'on les demande.
- Laissez le dernier mot aux autres. Il se peut que vous puissiez
conter une meilleure histoire, mais gardez-la pour un autre
jour.
- Limitez les plaintes et les potins à cinq minutes ou moins
lors de chaque rencontre. Essayez toujours de terminer sur
un ton positif.
- Ne racontez pas de farces aux dépens des autres, même si
ces derniers ne sont pas de votre groupe.
- Ne tenez pas un pointage de faveurs dues aux uns et aux autres.
Un bon ami prend plaisir à aider simplement pour être utile.
La critique positive
Rappeler un ami à l'ordre est parfois une tâche des plus difficiles.
Nous choisissons souvent de nous taire plutôt que de prendre le
risque de blesser ou de vexer un ami. Nous pouvons apprendre et
nous exercer dans l'art de la critique positive de façon à améliorer
nos relations avec les autres. Communiquer nos réactions aux faits
et gestes d'un ami au lieu de critiquer directement ses actions.
Par exemple : «Gilles, quand tu me fais attendre aux rendez-vous
du lunch, ça me contrarie et je me mets à penser que tu ne respectes
pas le fait que j'ai un emploi du temps chargé.» Cette déclaration
n'est peut-être pas facile à absorber mais elle est beaucoup mieux
que d'être traité d'irresponsable, d'impoli... et ainsi de suite.
Une attaque personnelle rompt la communication. En exprimant nos
propres réactions, nous pouvons espérer engager la communication
et résoudre des problèmes. Il se peut qu'un changement d'heure
de rendez-vous fasse une différence. Même si l'ami n'en tient
pas compte, au moins nous avons la satisfaction d'avoir étalé
nos sentiments à la lumière du jour. Comme toute chose qui en
vaut la peine, l'établissement de relations saines demande de
l'effort. Cela demande aussi une action bien décidée. Même avec
les meilleures intentions du monde, nous sommes parfois tentés
de laisser aller les choses. La clé des relations réussies se
trouve dans la prise en charge.
Prêt à prendre vos relations en charge ? Eh bien, à vos marques...
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Question de santé est publié quatre fois par année à l'intention des employés et de leurs familles. Veuillez transmettre vos commentaires par courriel à info@warrenshepell.com
Cet article est rédigé à des fins d’information seulement et ne reflète pas nécessairement les opinions des organisations individuelles.
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